« Un homme d’Etat sans état » c’est ainsi qu’on qualifie George Soros, le milliar- daire américain. Une appellation que l’homme d’origine juive né en Hongrie en 1930 doit à ses nombreuses implica- tions dans les coups d’Etat à l’instar de celui de la Macédoine. Un journaliste macédonien avait d’ailleurs déclaré en mai 2016 qu’il « est la véritable personne qui veut détruire notre pays, son nom, sa langue et son identité ».

Le nom de George Soros revient également de manière fréquente à chaque fois qu’on parle de soutiens à la crise migratoire vers l’Europe. Il a été traité d’« ennemi public, détruisant la vie de millions d'Européens », pour avoir sou- tenu les associations aidant les migrants via sa fondation, Open society Foundations (OSF), en demandant à l’Union européenne en septembre 2015, d’accepter au moins un million de réfu- giés par an avant de diminuer ce chiffre à 300 000 en 2016.

Le milliardaire américain George Soros s’est donné pour objectif fondamental d’influencer la géopolitique et la poli- tique dans toutes les régions du monde, afin de mettre les gouvernants au service de ses affaires. De nombreux leaders politiques et syndicaux sont désormais recrutés dans divers pays pour permettre à George Soros d’atteindre ses objectifs, tandis qu’il leur promet de les aider à conquérir le pouvoir.

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L’une des principales activités de ce milliardaire est sans aucun doute le financement de campagne lors des élections présidentielles dans plusieurs pays. Le nom de la 29ème fortune mondiale selon le magazine Forbes se retrouve par exemple aux USA, où il a sponsorisé l’ancien président Barack Obama au cours de ses deux mandats ainsi qu’Hillary Clinton. Ce qui lui a valu l’appellation de « parrain d’Obama », par Lerouche, lorsqu’il l’accu- sait de chercher à provoquer la 3ème guerre mondiale dans le Caucase. En France, les rumeurs ont couru en juin dernier que George Soros aurait financé la campagne d’Emmanuel Macron.

« George Soros a financé la campagne de Macron à hauteur de 2.365.910,16 € », avait titré le journal WikiStrike. Et peu de temps après le Nouvel Ordre Mondial écrivait dans ses colonnes que « c’est désormais officiel : Il y a George Soros derrière Macron ».

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En Côte d’Ivoire et au Sénégal, l’homme très controversé a également laissé ses traces. Il aurait mis à la disposition d’Alassane Dramane Ouattara lors de sa campagne un jet privé Grumman 4 et une somme qui reste jusque-là inconnue.

Les deux hommes se rencontrent régulièrement en marge des sommets inter- nationaux, comme à New York en septembre 2014, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU. Au Sénégal, Soros a été au cœur du départ de Wade lors de la présidentielle de 2012. L’américain apparaissait dans une photo entourée d’un collectif de personnes militants pour le départ d’Abdoulaye Wade.